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    Le Samoyède serait une des premières races de chiens domestiquées avec le Basenji. Il n'est d'ailleurs pas sans rappeler le loup arctique Canis lupus arctos d'Amérique du Nord ouCanis lupus albus du nord de la Sibérie.

    D'origine sibérienne, il était utilisé par la tribu des Samoyèdes (aujourd'hui essentiellement Nénètses) pour tirer les traîneaux notamment. Il avait une place considérable au sein de la tribu ; à la fois pour la garde des enfants, pour la chasse et la pêche, pour tirer les traîneaux et enfin pour la garde de troupeaux. Contrairement aux autres chiens de traîneaux, le Samoyède dormait avec son maître dans la tchoum traditionnelle, le protégeant et le chauffant.

     

    samoyède

    À l'origine, il existait en réalité une variété plus importante de robes: noire, pie, crème, biscuit et blanche. Les chiens blancs constituaient une minorité parmi tous ceux-ci. C'est pour cette raison qu'aujourd'hui encore des taches crème ou même biscuit sur les oreilles ou le corps sont présentes et acceptées. Il n'est d'ailleurs pas rare de trouver un poil noir parmi toute sa fourrure, relique de leurs ancêtres. Ce chien est blanc aujourd'hui car ce sont les chiens les plus blancs que l'on ramena en Europe après les expéditions sibériennes et que l'on sélectionna jusqu'à obtenir le type actuel.

     

    Ce fut une race très rustique, employée lors des premières expéditions polaires (pôle sud avec Roald Amundsen), pouvant résister à des températures extrêmes de --40 °C. La race avait à ses débuts 3 types bien distincts :

    • un type « renard », plus petit, que la tribu samoyède utilisait davantage pour la compagnie des enfants et que l'on écarta dès le début ;
    • un type « ours », plus trapu, présentant néanmoins des aplombs souvent trop affaissés, utilisé à l'origine pour la chasse et qui eut cependant beaucoup de succès au Royaume-Uni fut un temps pour sa belle tête et le « sourire » caractéristique de la race, ainsi que ses petites oreilles;
    • un type « loup », plus élancé et musclé, avec une ossature idéale pour le trait. Il eut beaucoup de succès aux États-Unis, même si on lui reprochait d'avoir des oreilles trop grandes.

    Aujourd'hui, on s'efforce de croiser les deux derniers types pour obtenir un sujet « parfait » selon les critères du standard, mais il n'est pas encore évident d'obtenir les qualités des deux types et on peut toujours voir les différences entre des lignées « ours » ou « anglais » et « loup » ou « américain ».

    Chien polyvalent par excellence, il s'illustre aussi bien en agility, en expositions canines, au cani-cross, qu'en attelage à traîneau ou ski-joringl'hiver et kart ou bikejoring l'été (attelage avec un ou deux chiens sur VTT ou trottinette tout-terrain). Il est considéré comme un très bon chien de tête, les mâles, bien qu'imposants, ne sont pas aussi puissants que les malamutes et moins rapides que les huskys. Un attelage 100% samoyèdes constitue donc un bon compromis entre ces deux races, mais il ne se rencontre que rarement en compétition malheureusement, bien qu'ils aient de véritables qualités. Les mâles seront plutôt attelés juste devant le traîneau (wheel dogs, puissants) et les femelles devant, plus rapides, en tant que chiens de tête, très attentives aux ordres. Il pourra même être utilisé comme chien de berger à l'occasion, comme le faisait la tribu samoyède avec ses rennes. Dans l'ensemble, il sera très doué dans les disciplines de mouvement et l'obéissance « pure » sera un calvaire pour lui. Pour les sportifs, les ordres de directions pour l'attelage seront appris dès quatre mois et on le fera tirer à partir de douze à quatorze mois seulement pour éviter tout problème d'aplombs ou d'articulations.

     

    Source Wikipédia

     

     


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